mercredi 13 octobre 2010

Halloween le 13 octobre

Ce matin, l'Halloween m'a pris par surprise.

lundi 30 août 2010

Attention à la bombe!

Je suis arrivé à la Résidence hier. Première lecture informative qui me tombe sur la main: Quoi faire en cas d'Urgences et si on a un téléphone sous la main.

Finalement... Peut-être que mon périple en Ontario sera plus mouvementé que prévu...

mardi 22 juin 2010

Comme une Cendrillon avec de la barbe

Je suis arrivé au Wal-Mart en n’ayant qu’une seule idée en tête. Sans aucune hésitation, je me dirige vers le mur où il y a écrit en blanc sur fond bleu «Chaussures». C’est à cet endroit que je deviendrai un vrai homme.

Je demande à la vendeuse où je peux trouver l’objet de ma visite et elle m’indique la dernière rangée; comme si c’était un signe : la dernière étape à franchir, le dernier sprint avant la fin ou autre métaphore signifiant le dernier effort. Pendant que je me rends vers ma dernière destination, je passe devant la rangée des petits souliers de course, puis celle des sandales, celle des souliers de skate, encore des souliers de course et enfin l’avant-dernière : la rangée des souliers propres. J’avais l’impression de traverser une vie d’homme. J’avais l’émotion toute coincée dans la gorge, juste en-dessous du glugluton.

J’arrive enfin à destination. Une vingtaine de chaussures sont exposées sur les tablettes, les unes plus viriles que les autres. Je n’ai jamais autant ressenti de testostérone que dans cette dernière rangée. On le sentait bien : Ici, l’évolution du féminisme n’avait pas eu lieu, c’était encore les hommes qui dominaient cette allée du Wal-Mart.

Le nombre incroyable de souliers m’empêche de me décider. J’essaye et réessaye, marche et remarche. Finalement, tel une cendrillon avec de la barbe, je trouve celle qui va à mon pied. Je glisse à l’intérieur comme si elle était modelée sur mes extrémités jambières. Je ressentais l’envoutement des tribus sauvages lorsque le chaman t’annonce que tu es devenu homme après avoir tué un lion.

Cette chaussure était mon lion et mon chaman à la fois. Une double pénétration d’intensité.

Elles m’avaient choisi. Je devais obéir.

Dans la boîte sous mon bras. Dans la boîte que la caissière passe sous le laser. Dans la boîte avec des motifs de faux métal. Dans cette boîte, il y avait l’objet suprême de la virilité, la chose qui me donne le titre officiel de Mâle avec un grand M : Des bottes avec cap d’acier!

Avec toute cette testostérone et cette virilité, en chemin dans l’allée centrale (celle pour les vrais Mâles), j’ai acheté les trois premières saisons de One Tree Hill pour mon amie Camille.

lundi 21 juin 2010

La faim du capitalisme

Ce soir, je me demande ce qui est réellement le plus important dans notre société : travailler ou se nourrir?

Par réflexe, on aura tous tendance à répondre «Se nourrir voyons! Sans nourriture, nous mourrons!» Vrai.

… En théorie.

Sur la planète, il y a plus de gens qui travaillent que de perosnnes qui se nourrissent. En effet, même ceux qui meurent de faim à Vision Mondiale et qui n’ont rien à donner à leur famille travaillent! Ils travaillent pour se nourrir!

Sans argent, tu ne peux pas manger. À MOINS d’avoir sa propre agriculture et son propre élevage. Or, je crois qu’on peut s’entendre que ceci est une minorité.

C’est une réflexion qui est un peu… pas absurde ni étrange mais quelque part entre les deux. Nous vivons dans une société où la vie d’êtres humains dépend du travail.

Je ne suis pas contre le capitalisme ni rien de tout ça. Je me garde hors de ces opinions puisque, selon moi, rien ne peut être noir ou blanc et rien ne peut être aussi simple que «Pour» et «Contre». Toutefois, je m’étonne toujours autant lorsque j’en arrive à des conclusions comme celle-ci. Est-ce le monde dans lequel nous voulons vivre? Même si la majorité répondra «Non», je doute énormément de cette réponse.

jeudi 17 juin 2010

Inutilité pour les nuls

Aujourd’hui, je suis allé à la bibliothèque pour reporter trois DVD (Schindler’s List, Good-Bye Lenin et une compilation de court-métrages).

J’entre. Les deux colonnes anti-vols sonnent. Je suis exaspéré parce que je reviens de la job et je n’ai qu’une envie : m’écraser pour lire le journal. Après avoir redonné les films à la bibliothécaire très jeune qui ne semble même pas connaître Balzac ou Maupassant, je me dirige vers l’escalier pour aller prendre un autre DVD (Continental : un film sans fusil), je passe à côté d’une grande table où se trouvent un grand nombre de livre à vendre pour seulement 1$. Je commence donc à fouiller et trouve un exemplaire de Windows 95 pour les nuls.

À ce moment, une seule question me traverse l’esprit : Qui est-ce qui va acheter ça!?! En 2010, presque plus personne n’a encore de Windows 95 et ceux qui en ont un, ils n’ont plus besoin de ce livre depuis belle lurette! C’est comme vendre, dans une vente de garage, des films en VHS à 3$ alors qu’au SuperClub Vidéotron, on peut trouver des DVD pour moins de 6$! C’est comme vendre un livre qui donne des trucs et astuces à Pac-Man!

mercredi 16 juin 2010

Une ville neuve=Une ville rasée



Dans ma tête, je croyais qu’un bon porte-parole devait représenter la cause ou l’organisme pour lequel il prend la parole.

Le porte-parole du baseball est un ancien joueur de baseball. La porte-parole des joueuses de bingo joue au bingo. La porte-parole d’Héma-Québec donne du sang. Bref, vous comprenez le principe (n’est-ce pas?).

Alors, que penser d’Annie Villeneuve qui est la porte-parole du Défi Tête Rasée lorsqu’elle ne se fait pas raser? Parce que c’est un personnage public? Raison de plus! Imaginez l’icône et l’idole de plein de petites filles qui se rase les cheveux pour le cancer!

La seule raison que je peux voir (sans connaître sa vie intime et médicale), c’est que ses cheveux font partie de son image d’artiste (commerciale) et si, même pour une bonne cause, ses poils ne sont plus alors son image serait détruite. Mais quel bel exemple!!! Le Défi Tête Rasée a justement pour but qu’on fasse un sacrifice sur notre image physique pour soutenir la cause du cancer.

Comment peut-elle prendre la parole dans les médias pour dire aux gens que c’est important de se raser, que des cheveux repoussent tandis que le cancer n’est pas si facile à régler lorsqu’elle-même ne fait pas le sacrifice.

Bon, peut-être que c’est son gérant qui, telle une femme (ou un homme) n’ayant aucun cœur, lui empêche de se raser parce que, selon lui, les ventes de ses disques (on rappelle ici que ce sont les photos AVEC cheveux qui sont dans la pochette et non la photo prise le matin-même SANS cheveux) ou des billets vont chuter. OR! Quand on accepte d’être porte-parole, c’est qu’on trouve que la cause (ou l’organisme) a une raison d’être et que nous sommes prêts à donner notre image et notre parole publiques à cette cause. Je sous-entends ici que le personnage public qui porte la bannière médiatique du Défi Tête Rasée ne devrait en aucun cas laisser son gérant décider pour lui en fonction du profit.

Sur le site du Défi, on peut lire un mot écrit par la chanteuse qui se termine ainsi: "devenez vous aussi des héros pour ces enfants en participant au plus important « rasothon » en signe de solidarité envers les enfants atteints de cancer." J’attends donc de voir une Annie Villeneuve rasée et héroïne.

vendredi 28 mai 2010

L'absurdité des lettres

Ce matin, je me suis réveillé avec une seule pensée : l’alphabet. Tous ces signes qui veulent plus ou moins dire quelque chose et dont au moins 40% de la population mondiale ne peut en comprendre la signification (Tous ceux ne parlant qu’arabe, mandarin ou un dialecte africain (l’africain n’est, soit dit en passant, pas une langue)) (7 milliards d’humains sur Terre = 2 800 000 000 personnes ne pourront pas lire cet article).

Je me suis donc réveillé avec l’alphabet en tête et je m’interrogeais sur cette question : Est-ce que les lettres ont été nommées d’après leurs sonorités? Est-ce que nous appelons un «A» «A» uniquement parce qu’il fait le son «A»? Ou est-ce que le «A» fait le son «A» parce que nous l’avons nommé «A»? Vous me suivez?

Et pour les petits malins qui me diraient que nous n’avons pas donné de noms aux lettres et que nous ne faisons que dire le son qu’elles font, alors qu’en est-il du «W» (double-vé)? Nous ne disons pas «doublevagon» (wagon). D’ailleurs! Le «G» vit les mêmes tourments! Le «G» se prononce à la fois «j» et «gu». Si nous avions donné les noms aux lettres d’après leurs sons (il ne faut pas lire ici «sonsse» mais bien «son» au pluriel), alors le «G» et le «J» seraient la même chose!

Vous comprenez mon angoisse? Et si nous avons donné un nom différent du son à des symboles ne servant uniquement qu’à symboliser un son, ce serait complètement absurde!

Par la suite, je me suis levé et ai mangé deux toasts.