mercredi 13 octobre 2010
lundi 30 août 2010
Attention à la bombe!
Je suis arrivé à la Résidence hier. Première lecture informative qui me tombe sur la main: Quoi faire en cas d'Urgences et si on a un téléphone sous la main.
Finalement... Peut-être que mon périple en Ontario sera plus mouvementé que prévu...
Finalement... Peut-être que mon périple en Ontario sera plus mouvementé que prévu...
mardi 22 juin 2010
Comme une Cendrillon avec de la barbe
Je suis arrivé au Wal-Mart en n’ayant qu’une seule idée en tête. Sans aucune hésitation, je me dirige vers le mur où il y a écrit en blanc sur fond bleu «Chaussures». C’est à cet endroit que je deviendrai un vrai homme.
Je demande à la vendeuse où je peux trouver l’objet de ma visite et elle m’indique la dernière rangée; comme si c’était un signe : la dernière étape à franchir, le dernier sprint avant la fin ou autre métaphore signifiant le dernier effort. Pendant que je me rends vers ma dernière destination, je passe devant la rangée des petits souliers de course, puis celle des sandales, celle des souliers de skate, encore des souliers de course et enfin l’avant-dernière : la rangée des souliers propres. J’avais l’impression de traverser une vie d’homme. J’avais l’émotion toute coincée dans la gorge, juste en-dessous du glugluton.
J’arrive enfin à destination. Une vingtaine de chaussures sont exposées sur les tablettes, les unes plus viriles que les autres. Je n’ai jamais autant ressenti de testostérone que dans cette dernière rangée. On le sentait bien : Ici, l’évolution du féminisme n’avait pas eu lieu, c’était encore les hommes qui dominaient cette allée du Wal-Mart.
Le nombre incroyable de souliers m’empêche de me décider. J’essaye et réessaye, marche et remarche. Finalement, tel une cendrillon avec de la barbe, je trouve celle qui va à mon pied. Je glisse à l’intérieur comme si elle était modelée sur mes extrémités jambières. Je ressentais l’envoutement des tribus sauvages lorsque le chaman t’annonce que tu es devenu homme après avoir tué un lion.
Cette chaussure était mon lion et mon chaman à la fois. Une double pénétration d’intensité.
Elles m’avaient choisi. Je devais obéir.
Dans la boîte sous mon bras. Dans la boîte que la caissière passe sous le laser. Dans la boîte avec des motifs de faux métal. Dans cette boîte, il y avait l’objet suprême de la virilité, la chose qui me donne le titre officiel de Mâle avec un grand M : Des bottes avec cap d’acier!
Avec toute cette testostérone et cette virilité, en chemin dans l’allée centrale (celle pour les vrais Mâles), j’ai acheté les trois premières saisons de One Tree Hill pour mon amie Camille.
lundi 21 juin 2010
La faim du capitalisme
Ce soir, je me demande ce qui est réellement le plus important dans notre société : travailler ou se nourrir?
Par réflexe, on aura tous tendance à répondre «Se nourrir voyons! Sans nourriture, nous mourrons!» Vrai.
… En théorie.
Sur la planète, il y a plus de gens qui travaillent que de perosnnes qui se nourrissent. En effet, même ceux qui meurent de faim à Vision Mondiale et qui n’ont rien à donner à leur famille travaillent! Ils travaillent pour se nourrir!
Sans argent, tu ne peux pas manger. À MOINS d’avoir sa propre agriculture et son propre élevage. Or, je crois qu’on peut s’entendre que ceci est une minorité.
C’est une réflexion qui est un peu… pas absurde ni étrange mais quelque part entre les deux. Nous vivons dans une société où la vie d’êtres humains dépend du travail.
Je ne suis pas contre le capitalisme ni rien de tout ça. Je me garde hors de ces opinions puisque, selon moi, rien ne peut être noir ou blanc et rien ne peut être aussi simple que «Pour» et «Contre». Toutefois, je m’étonne toujours autant lorsque j’en arrive à des conclusions comme celle-ci. Est-ce le monde dans lequel nous voulons vivre? Même si la majorité répondra «Non», je doute énormément de cette réponse.
Par réflexe, on aura tous tendance à répondre «Se nourrir voyons! Sans nourriture, nous mourrons!» Vrai.
… En théorie.
Sur la planète, il y a plus de gens qui travaillent que de perosnnes qui se nourrissent. En effet, même ceux qui meurent de faim à Vision Mondiale et qui n’ont rien à donner à leur famille travaillent! Ils travaillent pour se nourrir!
Sans argent, tu ne peux pas manger. À MOINS d’avoir sa propre agriculture et son propre élevage. Or, je crois qu’on peut s’entendre que ceci est une minorité.
C’est une réflexion qui est un peu… pas absurde ni étrange mais quelque part entre les deux. Nous vivons dans une société où la vie d’êtres humains dépend du travail.
Je ne suis pas contre le capitalisme ni rien de tout ça. Je me garde hors de ces opinions puisque, selon moi, rien ne peut être noir ou blanc et rien ne peut être aussi simple que «Pour» et «Contre». Toutefois, je m’étonne toujours autant lorsque j’en arrive à des conclusions comme celle-ci. Est-ce le monde dans lequel nous voulons vivre? Même si la majorité répondra «Non», je doute énormément de cette réponse.
jeudi 17 juin 2010
Inutilité pour les nuls
Aujourd’hui, je suis allé à la bibliothèque pour reporter trois DVD (Schindler’s List, Good-Bye Lenin et une compilation de court-métrages).
J’entre. Les deux colonnes anti-vols sonnent. Je suis exaspéré parce que je reviens de la job et je n’ai qu’une envie : m’écraser pour lire le journal. Après avoir redonné les films à la bibliothécaire très jeune qui ne semble même pas connaître Balzac ou Maupassant, je me dirige vers l’escalier pour aller prendre un autre DVD (Continental : un film sans fusil), je passe à côté d’une grande table où se trouvent un grand nombre de livre à vendre pour seulement 1$. Je commence donc à fouiller et trouve un exemplaire de Windows 95 pour les nuls.
À ce moment, une seule question me traverse l’esprit : Qui est-ce qui va acheter ça!?! En 2010, presque plus personne n’a encore de Windows 95 et ceux qui en ont un, ils n’ont plus besoin de ce livre depuis belle lurette! C’est comme vendre, dans une vente de garage, des films en VHS à 3$ alors qu’au SuperClub Vidéotron, on peut trouver des DVD pour moins de 6$! C’est comme vendre un livre qui donne des trucs et astuces à Pac-Man!
mercredi 16 juin 2010
Une ville neuve=Une ville rasée
Dans ma tête, je croyais qu’un bon porte-parole devait représenter la cause ou l’organisme pour lequel il prend la parole.
Le porte-parole du baseball est un ancien joueur de baseball. La porte-parole des joueuses de bingo joue au bingo. La porte-parole d’Héma-Québec donne du sang. Bref, vous comprenez le principe (n’est-ce pas?).
Alors, que penser d’Annie Villeneuve qui est la porte-parole du Défi Tête Rasée lorsqu’elle ne se fait pas raser? Parce que c’est un personnage public? Raison de plus! Imaginez l’icône et l’idole de plein de petites filles qui se rase les cheveux pour le cancer!
La seule raison que je peux voir (sans connaître sa vie intime et médicale), c’est que ses cheveux font partie de son image d’artiste (commerciale) et si, même pour une bonne cause, ses poils ne sont plus alors son image serait détruite. Mais quel bel exemple!!! Le Défi Tête Rasée a justement pour but qu’on fasse un sacrifice sur notre image physique pour soutenir la cause du cancer.
Comment peut-elle prendre la parole dans les médias pour dire aux gens que c’est important de se raser, que des cheveux repoussent tandis que le cancer n’est pas si facile à régler lorsqu’elle-même ne fait pas le sacrifice.
Bon, peut-être que c’est son gérant qui, telle une femme (ou un homme) n’ayant aucun cœur, lui empêche de se raser parce que, selon lui, les ventes de ses disques (on rappelle ici que ce sont les photos AVEC cheveux qui sont dans la pochette et non la photo prise le matin-même SANS cheveux) ou des billets vont chuter. OR! Quand on accepte d’être porte-parole, c’est qu’on trouve que la cause (ou l’organisme) a une raison d’être et que nous sommes prêts à donner notre image et notre parole publiques à cette cause. Je sous-entends ici que le personnage public qui porte la bannière médiatique du Défi Tête Rasée ne devrait en aucun cas laisser son gérant décider pour lui en fonction du profit.
Sur le site du Défi, on peut lire un mot écrit par la chanteuse qui se termine ainsi: "devenez vous aussi des héros pour ces enfants en participant au plus important « rasothon » en signe de solidarité envers les enfants atteints de cancer." J’attends donc de voir une Annie Villeneuve rasée et héroïne.
vendredi 28 mai 2010
L'absurdité des lettres
Ce matin, je me suis réveillé avec une seule pensée : l’alphabet. Tous ces signes qui veulent plus ou moins dire quelque chose et dont au moins 40% de la population mondiale ne peut en comprendre la signification (Tous ceux ne parlant qu’arabe, mandarin ou un dialecte africain (l’africain n’est, soit dit en passant, pas une langue)) (7 milliards d’humains sur Terre = 2 800 000 000 personnes ne pourront pas lire cet article).
Je me suis donc réveillé avec l’alphabet en tête et je m’interrogeais sur cette question : Est-ce que les lettres ont été nommées d’après leurs sonorités? Est-ce que nous appelons un «A» «A» uniquement parce qu’il fait le son «A»? Ou est-ce que le «A» fait le son «A» parce que nous l’avons nommé «A»? Vous me suivez?
Et pour les petits malins qui me diraient que nous n’avons pas donné de noms aux lettres et que nous ne faisons que dire le son qu’elles font, alors qu’en est-il du «W» (double-vé)? Nous ne disons pas «doublevagon» (wagon). D’ailleurs! Le «G» vit les mêmes tourments! Le «G» se prononce à la fois «j» et «gu». Si nous avions donné les noms aux lettres d’après leurs sons (il ne faut pas lire ici «sonsse» mais bien «son» au pluriel), alors le «G» et le «J» seraient la même chose!
Vous comprenez mon angoisse? Et si nous avons donné un nom différent du son à des symboles ne servant uniquement qu’à symboliser un son, ce serait complètement absurde!
Par la suite, je me suis levé et ai mangé deux toasts.
Je me suis donc réveillé avec l’alphabet en tête et je m’interrogeais sur cette question : Est-ce que les lettres ont été nommées d’après leurs sonorités? Est-ce que nous appelons un «A» «A» uniquement parce qu’il fait le son «A»? Ou est-ce que le «A» fait le son «A» parce que nous l’avons nommé «A»? Vous me suivez?
Et pour les petits malins qui me diraient que nous n’avons pas donné de noms aux lettres et que nous ne faisons que dire le son qu’elles font, alors qu’en est-il du «W» (double-vé)? Nous ne disons pas «doublevagon» (wagon). D’ailleurs! Le «G» vit les mêmes tourments! Le «G» se prononce à la fois «j» et «gu». Si nous avions donné les noms aux lettres d’après leurs sons (il ne faut pas lire ici «sonsse» mais bien «son» au pluriel), alors le «G» et le «J» seraient la même chose!
Vous comprenez mon angoisse? Et si nous avons donné un nom différent du son à des symboles ne servant uniquement qu’à symboliser un son, ce serait complètement absurde!
Par la suite, je me suis levé et ai mangé deux toasts.
jeudi 20 mai 2010
Ce n'est que de la fiction!
Vous connaissez Avatar? Vous savez, le film hollywoodien de l’année ayant empoché le plus d’argent de tout les temps (j’espère bien, c’était sa principale fonction)? Mais oui, le Lord of the Ring version Star Wars avec une morale écologique! Bon! Ça vous revient!
Bref, j’ai bien aimé qu’à la fin du générique, ils spécifient « Tous personnages, lieux et événements se rapprochant de fait réel ou d’une personne réelle ne serait que le fruit du hasard ou d’une coïncidence » (ou quelque chose comme ça).
Personnellement, si l’histoire, les lieux ou les personnages se rapprochent de la vie réelle de quelqu’un, il mérite de poursuivre James Cameron pour plagiat!
samedi 15 mai 2010
Recueillement compostable
Vous savez, j’adore la planète. Ma sœur aussi. Nous pourrions même dire que nous sommes des gens sensibles à l’écologie (parce qu’écologiste est la classe bourgeoise de l’écologie et que nous n’avons pas droit à ce titre).
C’est donc avec le sentiment de responsabilité citoyenne que ma sœur s’est aujourd’hui levée à 5h du matin pour aller se recueillir au côté d’un monticule de terre fait à partir de composte et le partager avec tous les citoyens de Repentigny/L’Assomption qui le désirent. Cet événement (on pourrait le qualifier de vert) est organisé par la ville. Elle (la ville, pas ma sœur) offre même aux bénévoles le lunch qui regroupe un sandwich, un jus, un yogourt (sans cuillère pour faire plus écolo) et une barre-tendre; le tout dans un sac en papier (parce que le plastique est dangereux pour la planète). Les organisateurs ont même été jusqu’à exiger des participants qu’ils s’amènent une bouteille d’eau réutilisable pour être sûr de faire parti du mouvement sauvons-la-planète-sinon-on-crève.
Cette activité environnementale avait même pensé à n’amener que des sacs poubelles en plastiques (parce que des sacs poubelles ET des sacs pour la récupération du sac-en-papier-contenant-le-lunch, le plastique-entourant-la-sandwich, la boîte-en-carton-du-jus ainsi que le pot-de-yogourt-sans-cuillère auraient été beaucoup trop polluants). Alors un seul sac et tout les déchets à la poubelle!
C’est beau quand même l’écologie!
jeudi 13 mai 2010
Le CH est partout!
La ville est hockey, le Québec est hockey, le peuple est hockey!
Depuis que les Canadiens ont vaincu les pingouins, on dirait qu’une soudaine ferveur patriotique secoue Montréal. Seulement aujourd’hui, j’ai dû croiser pas moins de 5 chandails du CH… aux 15 minutes! On se promène dans les corridors et on n’entend que parler de ça. Par contre, la preuve ultime, selon moi, est lorsque la madame de la météo de Radio-Canada a commencé à parler de la température avec des joueurs de hockey. « Alors on voit un front froid qui provient du Sud qu’Halak devra arrêter. » « Dimanche, Halak pourra prendre congé puisque le ciel sera complètement ensoleillé. », etc.
Non mais y’a toujours ben des limites!!!
jeudi 6 mai 2010
Guide du parfait quêteux
Comme il y a le guide du parfait randonneur, le guide du parfait scout, le guide du parfait cuisinier (et étant donné que j’ai pu remarquer aujourd’hui qu’il y avait un besoin pressant d’en faire un) voici maintenant le guide du parfait quêteux.
1- On ne va pas demander à un autre itinérant s’il a de la monnaie à nous donner
2- On ne demande pas de la monnaie à la même personne à cinq minutes d’intervalles
3- L’idée de jouer de la guitare afin de se faire un peu de monnaie est excellente. Mettre une petite radio à l’intérieur de la guitare est très astucieux à défaut d’avoir du talent. Or, avoir les mains dans le dos et mettre de la musique d’accordéon dans la fameuse radio brise tout le charme créé
4- La ruse de demander de l’argent pour prendre l’autobus pour aller à Joliette parce que c’est une urgence est très bonne. L’idée de quêter dans une file de gens attendant pour prendre le transport en commun en direction de Repentigny et entrer par la suite dans ce même bus pour Repentigny brise encore une fois l’illusion que vous vous êtes efforcé de créer.
5- Passer le trajet à parler avec les vieilles dames qui vous ont donné de la monnaie pour aller à Joliette est également une chose à éviter.
6- On n’attend pas à côté de quelqu’un qui mange pour ensuite ramasser son repas.
1- On ne va pas demander à un autre itinérant s’il a de la monnaie à nous donner
2- On ne demande pas de la monnaie à la même personne à cinq minutes d’intervalles
3- L’idée de jouer de la guitare afin de se faire un peu de monnaie est excellente. Mettre une petite radio à l’intérieur de la guitare est très astucieux à défaut d’avoir du talent. Or, avoir les mains dans le dos et mettre de la musique d’accordéon dans la fameuse radio brise tout le charme créé
4- La ruse de demander de l’argent pour prendre l’autobus pour aller à Joliette parce que c’est une urgence est très bonne. L’idée de quêter dans une file de gens attendant pour prendre le transport en commun en direction de Repentigny et entrer par la suite dans ce même bus pour Repentigny brise encore une fois l’illusion que vous vous êtes efforcé de créer.
5- Passer le trajet à parler avec les vieilles dames qui vous ont donné de la monnaie pour aller à Joliette est également une chose à éviter.
6- On n’attend pas à côté de quelqu’un qui mange pour ensuite ramasser son repas.
jeudi 29 avril 2010
Théorie de la seconde mère
Vous avez probablement tous déjà vécu cette expérience : prendre le transport en commun. C’est incroyable toutes les conversations qu’on peut entendre dans ces lieux sacrés de l’opinion public! La première théorie provient d’une de ces conversations entendues entre deux jeunes femmes qui critiquaient leurs chums sur le fait qu’ils (leurs chums) ne faisaient rien et que toutes les responsabilités leur revenaient. Problème de couple assez commun.
Tout d’abord, démystifions le premier mythe : le mâle et la femelle humaine ne sont pas pareils. Ils ne pensent pas pareil, ne réagissent pas pareil, n’agissent pas pareil, etc.
Maintenant que cela est fait, nous pouvons passer à la question qui nous tourmente.
Le spécimen mâle de l’espèce humaine vit majoritairement les mêmes expériences que le spécimen femelle au cours de ses premières années de vie. On ignore encore à quel moment leurs destinés se séparent, mais on soupçonnerait la période collégiale.
Tout d’abord, Mâle, répondant à un ancien instinct de chasseur qui a tout à sa portée, a dû développer une manière d’occuper son temps. Cette manière est la responsabilité de soi-même. Mâle a apprit à être autonome. Pendant ce temps, Femelle, répondant à un autre ancien instinct de mère, a su développer un talent pour faire plusieurs choses à la fois.
Sautons quelques étapes, mais imaginons que Mâle et Femelle se sont rencontrés, ont pris un café ensemble, se sont fréquentés puis on choisit de bâtir une relation de couple ensemble. Femelle, ne faisant que répondre à son instinct ainsi qu’à la gentillesse de l’amour, choisit de faire plaisir à Mâle en faisant quelques corvées. Pendant ce temps, Mâle, réagissant positivement, se sent aimé et serein d’avoir trouvé la bonne femelle.
C’est à ce moment que la gentillesse de Femelle se transforme en maternité. Je ne sais pour quelle raison, mais elle choisit de prendre le rôle de la mère face à Mâle : Elle lui fait son lunch, le lavage, le ménage, la vaisselle, etc. Mâle, satisfait de cela, s’endort paisiblement dans la paresse.
Or, un moment arrive où Mâle se réveille et se rend compte qu’il n’a plus aucune autonomie. Au même moment, Femelle en a plein son casque de jouer la mère et de s’occuper de son mâle dépendant. Guerre s’ensuit.
Pourtant, Mâle ne désire que prendre ses propres décisions. Au même titre que Femelle ne désire que ne pas devoir prendre les décisions du Mâle.
Conclusion : L’animal de dépendance que devient Mâle est une fabrication de Femelle et du temps. La frustration de Femelle n’est donc que le résultat (normal) de son côté maternelle.
La prochaine fois que vous ferez face à une situation de couple, essayez donc de garder votre propre autonomie!
Réflexions de Tim Hortons
Cet article est uniquement pour vous expliquer pourquoi est-ce que j’ai créé la catégorie «Réflexion de Tim Hortons».
Tout d’abord, démystifions le mythe : le nightlife de L’Assomption PQ est loin d’être extraordinaire. Tous les jeunes se ramassent à deux endroits : le McDonald (lieu de toutes les confidences) et le Tim Hortons (lieu de toutes les réflexions).
Bon, je peux avoir l’air d’inventer, mais je vous assure que c’est vrai! Allez un samedi soir au Tim Hortons de L’Assomption PQ et vous verrez à coup sûr différents groupes de jeunes en train de parler, de réfléchir ou de jouer aux échecs!
Bref, cette catégorie est à l’honneur de ce lieu où les esprits se rencontrent et font renaître le Siècle des Lumières en banlieue de Montréal.
Tout d’abord, démystifions le mythe : le nightlife de L’Assomption PQ est loin d’être extraordinaire. Tous les jeunes se ramassent à deux endroits : le McDonald (lieu de toutes les confidences) et le Tim Hortons (lieu de toutes les réflexions).
Bon, je peux avoir l’air d’inventer, mais je vous assure que c’est vrai! Allez un samedi soir au Tim Hortons de L’Assomption PQ et vous verrez à coup sûr différents groupes de jeunes en train de parler, de réfléchir ou de jouer aux échecs!
Bref, cette catégorie est à l’honneur de ce lieu où les esprits se rencontrent et font renaître le Siècle des Lumières en banlieue de Montréal.
mercredi 14 avril 2010
On a tous nos chouchous!
On a tous vécu des moments où de purs inconnus ont agi de manière à nous marquer. Cet article porte sur trois de mes chouchous de cette semaine.
La semaine du 12 avril 2010 fut dure pour la vie politique québécoise : deux grosses manifestations majeures. La première fut organisée pour dénoncer le budget du gouvernement Charest. Tout d’abord, déjà une manifestation où tous ses participants sont armés de balais et de Swiffer® (n’oublions pas le ®, symbole suprême du capitalisme de notre ère de la consommation) attira mon attention. Or, c’est sur la photo qui fit la une du Devoir de lundi que je découvris ma chouchou.
Je sais, je suis un des rares à porter attention aux pancartes des manifestants pris sur une photo. Pourtant, perdue au milieu d’affiches scandant « Maudit Menteur » et « Jean Charest : menteur », je suis tombé sur une des perles rares peuplant les manifestations publiques : « En ce jour, à vous politiciens impies, je suis venu vous dire "sortez de ce temple vils personnages" ».
La semaine du 12 avril 2010 fut dure pour la vie politique québécoise : deux grosses manifestations majeures. La première fut organisée pour dénoncer le budget du gouvernement Charest. Tout d’abord, déjà une manifestation où tous ses participants sont armés de balais et de Swiffer® (n’oublions pas le ®, symbole suprême du capitalisme de notre ère de la consommation) attira mon attention. Or, c’est sur la photo qui fit la une du Devoir de lundi que je découvris ma chouchou.
Je sais, je suis un des rares à porter attention aux pancartes des manifestants pris sur une photo. Pourtant, perdue au milieu d’affiches scandant « Maudit Menteur » et « Jean Charest : menteur », je suis tombé sur une des perles rares peuplant les manifestations publiques : « En ce jour, à vous politiciens impies, je suis venu vous dire "sortez de ce temple vils personnages" ».
Ma deuxième chouchou, toujours prise sur la photo ornant la première page du Devoir de mardi, se trouvait dans la manifestation ayant eu lieu à Montréal par des moniteurs en francisation et leurs étudiants réclamant le rétablissement des cours de français destiné aux immigrants qui ont été supprimés (les cours, pas les immigrants). Voici la preuve que les cours doivent être remis en place : « Attention! Ne coupez pas le cours de français! Nous avons de l’apprendre pour réussir notre intégration ».
Finalement, le dernier ne provient pas du journal mais est plutôt une observation faite par moi-même. Nous avons, aujourd’hui, eu droit à une journée moyennement chaude et certains ont voulu en profiter au maximum. Surtout cet homme qui s’est installé dans le stationnement du Canadian Tire avec sa chaise pliante, sa bière et sa musique. L'été s'en vient!
dimanche 11 avril 2010
L'ostie d'article
Combien de fois est-ce qu’on s’est fait dire de ne pas sacrer dans notre vie? Au moins une centaine! Tous le vocabulaire grossier y est passé : crisse, ostie, sainte viarge, tabarnac, etc. Pourtant, certains Russes s’intéressent étrangement à notre vocabulaire vulgaire! Ils ont même édité le Dictionnaire du français au Canada : Québec et Acadie (uniquement disponible à la grande bibliothèque pour le Québec). Nos jurons font donc partie d’un champ d’étude dans l’ex-URSS! Comme quoi on n’est pas maître dans son pays.
***
Qu’est-ce que j’avais dit à propos de l’été agace? C’est bien beau aller à la cabane à sucre en short/t-shirt, mais on a dû remettre nos pantalons et nos vestes cette semaine. Dame nature, sale agace.
***
J’ai lu sur un autre blogue que la récession touchait même les Dollarama… Je témoigne. Lorsque nous étions jeunes, on trouvait dans tous les magasins prônant le Dollar souverain des petits soldats verts en plastique cheap. Maintenant : Rien! Ça fait cinq magasins tournant autour du royaume du Dollar (c’est fou tous les noms de commerces que nous résumons à « Magasin à 1$ ») ainsi qu’un Toys « R » Us et rien! Nothing! Nada (est-ce une langue???)! Je comprends que la guerre, c’est mal, mais de là à enlever un jouet classique?!?
***
Qu’est-ce que j’avais dit à propos de l’été agace? C’est bien beau aller à la cabane à sucre en short/t-shirt, mais on a dû remettre nos pantalons et nos vestes cette semaine. Dame nature, sale agace.
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J’ai lu sur un autre blogue que la récession touchait même les Dollarama… Je témoigne. Lorsque nous étions jeunes, on trouvait dans tous les magasins prônant le Dollar souverain des petits soldats verts en plastique cheap. Maintenant : Rien! Ça fait cinq magasins tournant autour du royaume du Dollar (c’est fou tous les noms de commerces que nous résumons à « Magasin à 1$ ») ainsi qu’un Toys « R » Us et rien! Nothing! Nada (est-ce une langue???)! Je comprends que la guerre, c’est mal, mais de là à enlever un jouet classique?!?
vendredi 2 avril 2010
L'Agace Estivale
Lorsque j’ai eu l’idée de ce blog, je m’étais dit que je le commencerais lorsque l’été arriverait. Or, il semblerait que ce 2 avril 2010 soit bel et bien la première journée de la saison estivale (saison risquant d’être très agace si je me fis à mes 19 ans de vie).
C’est donc aujourd’hui que tout le petit peuple de L’Assomption PQ célèbre l’arrivée des grandes chaleurs : Les filles admirant les gars au skatepark, des jeunes de 15 ans aux torses imberbes jouant au basket, les jeunes demoiselles portant leur premier décolleté estival afin de profiter des protubérances mammaires que l’hiver a apporté, le voisin d’en face nettoyant son entrée avec le tuyau d’arrosage et celui de droite se faisant bronzé sur son balcon profitant de la protubérance ventrale que l’hiver a amené. Oui, l’été s’en vient bel et bien. Oui, l’été est bon.
C’est donc aujourd’hui que tout le petit peuple de L’Assomption PQ célèbre l’arrivée des grandes chaleurs : Les filles admirant les gars au skatepark, des jeunes de 15 ans aux torses imberbes jouant au basket, les jeunes demoiselles portant leur premier décolleté estival afin de profiter des protubérances mammaires que l’hiver a apporté, le voisin d’en face nettoyant son entrée avec le tuyau d’arrosage et celui de droite se faisant bronzé sur son balcon profitant de la protubérance ventrale que l’hiver a amené. Oui, l’été s’en vient bel et bien. Oui, l’été est bon.
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